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Culture 6

Au Turabdin, les maisons étaient habituellement construites pour la famille au sens large. Les membres de la famille s’aidaient les uns les autres au sein du foyer pour ce qui était de l’entretien de la maison et de l’éducation des enfants. La famille fonctionnait comme une petite communauté composée de gens de générations différentes ayant des compétences et fonctions variées. Au Turabdin, on construisait les maisons à partir de pierres naturelles et de roche. La chaux (kalšo) servait traditionnellement à souder les pierres. Au cours des derniers siècles, le kalšo fut remplacé par le ciment.

Seul un architecte particulièrement habile était capable de faire tenir la voûte du plafond d’une maison sans ajouter de ciment ou de chaux. On peut encore aujourd’hui voir les vestiges de telles maisons au Turabdin sur certains sites archéologiques. Ils sont là, derniers témoins de ce style d’architecture.

Quand on veut remercier quelqu’un pour quelque chose de particulier, on utilise souvent l’expression: comër baytux (m.)/comër baytax (f.) « Que ta maison soit vivante! »  ce qui signifie  « Que les membres de la famille se portent bien! » . Lors des jours de fête, au lieu de l’expression habituelle fušu bë šlomo  « restez en paix », on utilise, au moment de se saluer, plutôt l’expression: comër u bayto « que la maison soit vivante! ».