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Au Turabdin, de nombreuses familles s’étaient spécialisées dans la teinture du textile. La famille Beṯ-Sawoce était l’une de ces familles à Midyat. On obtenait les couleurs à partir des feuilles de fleurs sauvages, d’herbes et de fruits qui poussaient sur les rochers au Turabdin. En règle générale, les hommes portaient des vêtements foncés. Les femmes utilisaient des tissus avec des motifs floraux colorés. En dehors de la maison, les hommes du Turabdin portaient des chapeaux dont la forme dépendait de l’époque à laquelle ils vivaient. À l’église, les hommes enlevaient leurs chapeaux. Les femmes, quant à elles, se couvraient la tête de foulards colorés. Les femmes célibataires ne portaient souvent qu’un seul foulard, tandis que les femmes mariées se couvraient la tête de deux foulards. Chaque génération avait sa propre façon de nouer les foulards. En temps de deuil, on s’habillait en noir. Les veuves portaient du noir pour le reste de leur vie. Après 50 ans, les femmes ou plutôt les grand-mères portaient un bëšto, un vêtement composé de plusieurs parties. Un proverbe à propos des vêtements dit: Julo lo ṭrele taḥtan (littéralement: il n’a pas laissé un seul tissu en dessous de nous) pour dire: il nous a causé beaucoup de problèmes. |